Quoi qu’il en soit, je me rends compte aujourd’hui que cette posture, ce visage féminin tourné vers l’arrière et qui laisse transparaître une invitation silencieuse, cette végétation tourbillonnante, etc., tout cela était le symptôme annonciateur et précurseur d’un événement marquant dans ma vie.
J’ai repris ce soir le stylet de ma Wacom pour mettre une touche finale à cette illustration et le fait est que cette pause d’une centaine de jours m’a permis de revenir à l’essentiel et de recouvrer le petit quelque chose qui avait initié en moi l’envie de représenter cette femme. Ce qui est étrange, comme quoi, un jour tout doit finir par s’emboîter et occuper la place qui est la sienne, c’est que la nuit dernière j’ai rêvé d’être en train de faire un TP de biochimie à une bande de terminales, nous étions tous en blouse blanche, et l’une des étudiantes… mmmmmmm… disons qu’à une autre époque, je lui aurait bien cassé la gueule et mis quelques coups de pieds dans ses ovaires, mais là, j’étais cool, bien dans ma peau, même pas méprisant, juste cool… Aucun rapport me direz-vous, mais mes amis (les vrais) savent ce qu’il en est. Le réveil fut plaisant et le sommeil réparateur. J’avais compris quelque chose.
Sur ce, à la prochaine ! Bises.